Quand l'histoire commence, on découvre un homme d'une quarantaine d'année en train d'attendre l'ouverture d'un supermarché. Il semble patient alors que les retraités pestent des deux minutes de retard qu'a le magasin.
L'homme fait ses courses, s'arrête chez le marchand de journaux, rentre chez lui, cuisine, se prélasse sur sa terrasse. Il s'occupe aussi de son voisin, un monsieur très âgé.
On le voit également à son travail, à un séminaire, à son retour. L'homme est d'un calme olympien dans toutes les situations, bien qu'on aperçoit un agacement naissant. Et c'est en découvrant le décès de son vieux voisin qu'il a le déclic. Il va partir en maison de retraite. Pour quel motif ? Heu... un Alzheimer précoce !?!
Pour y arriver, il n'hésitera pas à employer les grands moyens et c'est en homme heureux, à 45 ans, que Théodore rentre en maison de retraite.
Mais la vie en maison de retraite est-elle si paisible ?
Mon avis : ce que j'ai aimé avant tout c'est le silence de Théodore. Il ne parle pas. On devine ce qu'il ressent, ce qu'il vit et ses émotions en le regardant. Une impression d'être à ses côtés, de faire partie intégrante du décor grâce à son jeu silencieux. Ce qui se passe autour est délectable et il va y avoir une véritable intrigue autour du personnel de la maison de retraite mais aussi entre les pensionnaires. Théodore restera au milieu et créera son petit monde à lui où les autres le verront en héros. On ne s'ennuie pas une seconde et c'est une lecture très surprenante ! (jusqu'à la dernière case)
* BD offerte, merci beaucoup
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